Eve, mère de la liberté






Qu'est-ce que la liberté ?

C'est le pouvoir de choisir entre le bien et le mal.

Ce n'est donc pas un but, comme tout le monde le croit, 
mais un moyen afin d'arriver à choisir le bien alors qu'on pourrait choisir le mal. 

Cependant, cette liberté est imparfaite car elle suppose un choix alors que l'image qu'on a de la liberté comme d'un idéal serait de ne pas avoir à choisir et de pouvoir faire le bien naturellement, ce qui était le cas avant la désobéissance aux ordres de Dieu, ce qui est aussi le cas de tous les êtres vivants hormis l'homme.

Le Serpent, ou Qui que ce soit derrière cette appellation, a donc menti en disant que la connaissance du bien et du mal n’entraînerait pas la mort car perdre la liberté absolue de ne faire que le bien et se retrouver confronté à un choix à faire et bénéficier d'une liberté relative à ce choix est vraiment bien une mort. Le Serpent a même menti doublement car en affirmant que l'homme deviendrai comme Dieu qui connait le bien et le mal est faire de Dieu un être à l'image de l'homme alors que Dieu est en dehors des contingences matérielles de la création.

La liberté conditionnelle dont bénéficie l'homme est donc un moyen de parvenir à la liberté absolue qui ne pourra être retrouvée que dans un état supérieur à la matérialité de l'existence, après la mort du corps, et ce en fonction du degré de bien auquel l'homme aura pu accéder pendant sa vie. La liberté dont l'homme bénéficie durant sa présence sur terre est donc une arme à double tranchant car elle permet de se tourner autant vers le bien que vers le mal.

La vrai liberté est de ne pas avoir à choisir et de faire toujours bien, mais sur terre c'est pas possible puisque le mal est possible. La vie de l'homme sur terre est donc comparable à l'existence du chat de Schrödinger qui n'est ni mort ni vivant et, il est un fait que la découverte des lois quantiques à permis de concevoir l'inconcevable qui, jusque là, ne pouvait passer que pour une chimère.

On peut aussi affirmer que la liberté est intérieure, "ma liberté est en moi" pourrait-on dire, car la liberté dont tout un chacun se prévaut est celle des lois sociales qui ne sont qu'un mirage abrutissant de ce concept si simple et si profond. En effet, il n'y a pas de liberté sociale possible dans la mesure où chaque homme a besoin de son voisin pour vivre sous peine de se retrouver un homme sauvage mangeant des racines en hurlant comme un loup dans un monde où il n'a aucune aptitude à survivre par ses propres capacités. Les débuts de l'évolution humaine n'ont pu avoir lieu que par son regroupement en tribus comme on peut encore en trouver l'exemple dans le peu d'endroits où elles ont subsisté en Amazonie.

Et dans le cas de ces tribus justement, il est juste de considérer que ces hommes (et ces femmes bien entendu) tout en étant considérés comme primitifs n'ont pu se perpétuer que parce qu'ils ont fait le choix de privilégier le bien au mal depuis toujours, ce qui est loin d'être le cas des hommes dit civilisés dont la postérité se dégrade de génération en génération et dont les empires se sont éteints successivement par suite de la domination du mal sur le bien, ce qui est de nouveau le cas de nos jours ... Or, la "civilisation" étant devenue mondiale, le pire est à venir si aucun changement ne s'effectue dans la manière d'être de l'homme contemporain qui, comme le Serpent, présente le mal pour un bien.

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